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Date de création : 15.06.2007
Dernière mise à jour : 17.08.2018
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ETATS D'ÂME

Publié le 19/06/2007 à 12:00 par loukristie
Ce soir, je ferme les yeux, je commence le voyage, le tonnerre dans le cœur, les étoiles dans la tête…
Je brûle tout, mon regard est flou de ce trop-plein d’images, je me sens comme une pierre que l’on jette, j’ai le vertige, je ne maîtrise rien… Je n’arrive plus à lutter dans cette tempête.
Je voulais tout, j’ai perdu sans doute beaucoup, et pourtant la route reprend comme un rêve que l’on ne peut abandonner. Alors je voudrais marcher sans une larme, sans un sourire, je voudrais te maudire pour ces regrets et ce silence, mais je marche avec ton visage devant mes yeux, et le voyage me paraît alors si lourd, et je pleure enfin, sans espérance…
Je continue avant que le vent ne déplace le frontières et les mots de passe vers les rêves que je n’atteindrai jamais, rendant les mauvais jours bien trop réels, le temps qui file bien trop violent, je continue encore jusqu’à tomber…
Je voudrais tant retrouver la trace et les souvenirs enfouis dans le sable de l’oubli, mais la mer peut-être recouvre tout et les pluies d’orage, les pluies du temps délavent inexorablement les couleurs de notre passé. Misérable nostalgie, je hais ces bleus au cœur, ces nœuds d’oubli…

Je ne veux plus faire semblant de t’aimer, car tout a changé et tu n’es plus comme avant. Je suis piégée en toi, je suis naufragée, et je cherche encore à survivre, à continuer d’aimer, quand la nuit blanche ou noire descend sur mes heures d’insomnie. Je laisse le vent souffler sur ma peine et je renais juste un peu… Mais tu n’as plus rien à me dire, plus rien à me donner, et tes belles promesses, je les entends encore parfois…
J’apprendrai à oublier, peut-être…
J’apprendrai à oublier jusqu’au dernier de mes regrets, et je retrouverai la sérénité. Je sècherai mes larmes, je réapprendrai à rire, à sourire, à cesser de vivre dans les souvenirs, je comprendrai que les pleurs n’ont jamais ressuscité personne. Je songerai au retour, vers la mer immense et le vent du large. Je cesserai aussi de compter les heures si lourdes à porter, j’attendrai que tout passe, mes blessures, les traces de toi et ta brûlure. Oui, j’attendrai que tout finisse.
Mais je garderai ce mystère, ce secret qui m’empêche de respirer.
J’oublierai de pardonner, car je te hais aussi de temps en temps, et tant pis si cette guerre est longue à traverser? Je garderai ces marques acides qui rongent, ces mots d’amour ou de colère, le souvenir des pierres sur les chemins qu’on suivait ensemble.
Et toi qui ne connaît même pas les pleurs dans le creux de mes mains…
Ce mal est long à disparaître…

Commentaires (1)

atila le 21/07/2007
Aimer ce n'est pas toujours vivre, aimer, c'est parfois mourir...
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